Pas de chance tous les chemins ou routes menant à la côte sont soit interdits aux véhicules motorisés, soit privés. Dans ce cas l'accès est parfois autorisé mais avec un droit de passage à 20 couronnes (-2€- )que nous n'avions pas...

Nous finissons par trouver une longue route pas bien large (pas intérêt de croiser quelqu'un), non référencée comme stationnement par Park4night. On s'en fiche, les images satellite nous montre un accès à la mer, alors go!


La route débouche sur un parking herbeux et se sépare en 2 pour accéder à un hameau de cabanes de pêcheurs.

Des panneaux sont situés juste après le parking, au début des chemins qui mènent aux bâtiments. Ils stipulent que tentes et camping-car sont interdits...

Petit doute, mais s'ils ne voulaient pas de "campeurs" sur le parking, ils auraient mis le panneau avant le parking, non?


Le chemin, débouche à 20m sur une petite plage. Une dame est en train de se sécher après s'être visiblement baignée et 2 mamans profitent du sable fin pendant que les enfants sont assis dans l'eau, épuisette à la main.

Des cygnes barbotent sous le regard des vaches.

Ça à l'air parfait !




On se met les pieds dans l'eau en passant par des rochers.

Et oui, l'inconvénient des vaches, c'est que la grève est couverte de bouses et le clapotis des vaguelettes s'y échoue dans un amas noir...fumant. Beurk beurk beurk!

Dommage car l'eau, qui ne nous arrive qu'à mi-mollet, est ultra bonne. Mais mon côté infirmière prend le dessus: pas moyen de laisser les garçons y nager, ça doit grouiller de bactéries. Et une bonne douche sera de mise.

Pour ce qui est d'aller nager au large, ni l'un ni l'autre n'avons envie de faire cet effort pour les enfants. Z'avaient qu'à être plus sages, et toc !


L'après-midi s'écoule doucement.

Les garçons ont interdiction de venir troubler notre calme et sont "condamnés" à être sur la plage ou dans l'herbe des cabanes.

On en profite pour faire une moitié de lessive et boire un café en paix.

Les garçons finissent par trouver un terrain d'entente en nous cueillant des fleurs des champs.

Une petite heure de devoirs puis nous hésitons à lever le camp.

Finalement nous décidons de rester là pour nuit. 


Nous sommes seuls, si ce n'est une voiture stationnée à côté de nous, en plein soleil, depuis 7 ou 8h. Son propriétaire est à l'intérieur, portière ouverte mais il n'a pas quitté son véhicule malgré la chaleur. Bon il est encore en vie, c'est l'essentiel !


Demain, on essaye de terminer notre visite de l'île.


- Aurélie-