Nous mettons le cap sur un petit resto et traversons les 13km de large de l'île. 

Le contraste est fort avec les paysages verdoyants rencontrés jusque-là. C'est aride, sans rien à l'horizon: : ici on pourrait se croire au Far-West!

Échec, le resto est fermé et nous n'avons toujours pas vu de moulins.


Qu'à cela ne tienne, nous prenons plein sud pour la réserve naturelle d'Ottenby et rencontrons enfin nos premiers moulins!


13 moulins (tous du même genre) plus loin, nous y voilà.

La mer est présente de chaque côté de prés au milieu desquels passe la route qui mène au phare du bout de l'île. Vaches et moutons noirs y circulent librement donnant au tout un faux air de Camargue


Les garçons crient famines: nous déjeunons au petit resto du lieu. Ça ressemble à une cafétéria, seuls 3 plats sont encore servis (il est 13h45) et notre vocabulaire culinaire anglais nous laisse juste deviner qu'il s'agit de harengs pour le premier, de porc pour le second, ou de falafels. Nous choisissons chaque plat (autant faire des expériences), payons et allons nous installer sagement en terrasse, du côté du bâtiment à l'abri du vent.

Nous voici donc face à la mer, située à 50 mètres (inaccessible car zone protégée). Des canards atterrissent devant nos yeux (trop beau), des vaches paissent et des dizaines de cygnes barbottent dans la mer. 

C'est dingue tous ces cygnes sauvages, il y en a partout depuis notre arrivée !

Petits joueurs à côté d'un couple ultra bien équipé, nous observons tout cela à travers les jumelles Decathlon d'Armand 😏.

Et puis comme ça, sans rien demander, le monsieur propose à Sébastien puis Adelin et Éloi de regarder dans leurs grosses jumelles. Bah et moi alors !

 Ah ça y est, je suis invitée à regarder. Et là, oh que vois-je ?!? Bah les garçons n'ont pourtant rien dit.. Mhh non, je ne rêve pas: des phoques se prélassent sur des rochers ayant exactement la même couleur et le même gabarit qu'eux ! C'était donc pour ça cette grosse jumelle ! Heureusement que je suis plus attentive que ces messieurs.


Nous discutons un petit peu. Ils vivent en Suède mais Monsieur est norvégien d'origine. Il est très pessimiste sur un assouplissement de l'accès à la Norvège cet été surtout si Sébastien n'a pas.eu sa seconde injection. Lui-même n'a pas eu le droit d'y retourner pour voir sa famille depuis 1 an et demi Il en a les larmes dans les yeux...

Bon, on verra bien.


Notre repas arrive enfin.

Agréable surprise, les harengs sont en filets cuits à la poêle servis avec de la purée de pommes de terre maison.

La viande, c'est de fines tranches de poitrine de porc, servies avec une sorte de gratin (avec ou sans oeufs ??) de pommes de terre.

Les falafels sont accompagnées d'une salade verte, tomates et oignons rouges.

Une petite tasse d'airelles dans un jus sirupeux trône dans chaque assiette. De l'eau ou une boisson aux airelles sont à notre disposition.

Notre repas est cependant interrompu par le responsable qui nous informe que la législation anti-covid nous interdit d'être 5 à une même table. 

C'est un comble: nous sommes une même famille, en plein air, dans un pays où les masques et la solution hydroalcoolique n'existent pour ainsi dire pas du tout...et on ne peut pas manger ensemble. C'est du grand n'importe quoi !

Bref on se retrouve à monopoliser 2 tables.

Glace dessert pour les garçons, café pour nous ( on découvre d'ailleurs qu'on ne les paye pas. Sont-ils inclus dans le prix du plat chaud?? Mystère) et nous allons faire une mini-promenade autour du site.

 Le vent est toujours présent et nous rafraîchit rapidement malgré le soleil radieux. Nous ne nous attardons pas plus.