Mardi 3 août (suite):
On descend donc un peu au Sud, vers Oppdal avant de prendre à l'ouest et franchement aucun regret du détour. La route est superbe !
Notre route est à 400m d'altitude, à mi-hauteur d'immenses forêts de conifères et surplombe un ravin tellement profond dont on n'aperçoit que rarement la rivière qui y passe. Les nuages se font rares, c'est top.
Passé Oppdal, nous sommes dans une vallée sûrement assez prospère vue la taille des fermes. Énormément d'habitations ont un toit végétalisé, surplombant des murs de bois noircis: c'est trop beau!
Puis le paysage est de nouveau encaissé et boisé mais laisse apercevoir un ciel vierge de tout nuage. La route redescend au niveau de la rivière (aux eaux limpides) et on profite du petit village de Gjøra pour faire halte, dîner et manger des framboises sauvages. Miam!
Brossage de dents, enfilage de pyjamas et on reprend ensuite la route dans une gorge profonde qui donne l'impression de circuler dans un fjord étroit d'où la mer se serait retirée (ce qui c'est probablement réellement passé).
La montagne est toute plissée et de grandes cascades dévalent des sommets. En inversant le paysage et en mettant ces parois verticales à l'horizontale, on pourrait croire voir des fjords vus des airs. Aucune idée de si ma description est parlante, mais moi je vois vraiment ça !
On débouche sans crier gare sur un lac miroir. Ah non pardon, Google Maps m'apprend que c'est le bout du fjord "Sunndalsfjorden". Le soleil est en train de se coucher de l'autre côté de la montagne et la roche est toute rose. Dans le lointain des montagnes plus pointues nous font face. C'est très chouette.
Bref, vraiment un détour qui en valait la peine même si de nombreux touristes préfèrent passer plus au nord par les ferrys et la route de l'Atlantique (je vous laisse regarder pourquoi sur Internet).
Il est 23h10 quand on se gare enfin sur notre parking après avoir parcouru 463km.
On espère avoir toujours ce ciel sans nuage pour la rando de demain. Pour la première fois depuis presque 2 mois, nous pouvons de nouveau admirer les étoiles.
Trop hâte !