Samedi 31 juillet:


Au réveil le ciel est fidèle à ce que la météo nous a annoncé : le ciel est gris et l'horizon bouché.

Nous quittons notre stationnement du bas-côté de la route puis quittons l'E10 pour l'E6 en obliquant vers Narvik.

La pluie nous tiendra compagnie une bonne partie de la route.


Arrêt pour déjeuner au bord d'un lac mais nous n'avons pas le courage des familles norvégiennes et boudons les tables au bord de l'eau, préférant la chaleur de notre camping-car.

On y est tellement bien qu'on ne voit pas l'heure tourner et devons décamper en vitesse pour ne pas rater notre ferry! 

Et oui, cette portion de l'E6 finit le bec dans l'eau à Skarberget et une traversée par voie maritime est obligatoire. 9,1km en 40 minutes pour 31€. 

Il était temps d'arriver, le départ est dans 7 minutes et nous sommes sur la file n°4 sur les 5 existantes. Une partie des véhicules de la 5 ne pourront pas embarquer : le ferry est complet, ils devront attendre le prochain dans 45 minutes.

Obligation de monter dans le salon du bateau loin du bruit du moteur qui résonne fort en soute. Pas envie d'affronter la grisaille sur le pont, nous restons au chaud.


Nous nous arrêtons 45km plus loin pour faire les pleins et vides d'eau car nos voyants passent vite au rouge après les douches des garçons. Je suis sûre que si on ne les y forçait pas, ils auraient passé les 3 mois sans se doucher !


Finalement on décide de ne pas aller plus loin. On se trouve un coin à l'écart de l'E6 au détour d'un long tunnel de 8km.

L'aire de repos est sympa même si nous arrivons trop tard pour être aux premières loges de la jolie vue sur les montagnes environnantes. Et oui, de ce côté de la montagne il ne pleut pas!

C'est la magie et l'inconvénient de ces multiples montagnes et fjords: on ne sait pas si les nuages auront réussi à traverser ou pas de l'autre côté. Du coup les prévisions météo sont difficilement fiables...


Nous n'aurons parcouru que 145km aujourd'hui, petit bout du long parcours qui nous attend.


-Aurélie-