Lors de notre trajet pour le lac Tommaboda, tout comme en cette soirée, une chose m'étonne quand la route traverse des forêts : d'énormes blocs de roche, ronds, jonchent le sol parmi les arbres. Ça pourrait provenir d'une explosion volcanique mais le paysage est plat, ça ne colle pas...

J'espère y trouver quelques informations lors de notre étape de ce soir.


Nous arrivons vers 19h sur le parking du petit parc national de Norra Kvill (114 ha).

Il fait enfin "plus que" 29°C après 2h20 à rouler par 32°C extérieur.

Un couple campe un peu plus loin vers les tables de pique-nique: nous sommes rapidement seuls sur le parking.

Quartier libre pour les garçons pendant la préparation du dîner.

A 22h, malgré la chaleur dans le CC, nous décidons de les coucher. 23h30 ils ne dorment toujours pas: ils ont trop chaud mais il ne fait pas assez nuit dehors pour laisser les stores et fenêtres ouverts.

Malgré la lourdeur de l'air, Sébastien part courir sur le sentier que l'on doit emprunter demain. Il revient 40 min plus tard, après avoir fait 2 fois la grande boucle et 1 fois la petite : cool, la promenade devrait pouvoir se faire tranquillement avec les garçons.


Au réveil : c'est la fête des pères et il fait déjà très chaud. Malgré leurs promesses, les garçons se réveillent bien excités. Ils sont donc priés de s'habiller et d'aller jouer dehors pendant que Sébastien bouquine un peu et que le petit-déjeuner se prépare.

Sous l'impulsion d'Adelin ils se rattrapent en lui dessinant une carte de fête des pères. Au village vikings visité jeudi, il m'a aussi demandé si je pouvais acheter un cadeau pour leur papa: ce sera des ciseaux à la façon d'autrefois.

S'ensuit l'écriture des journaux de bord et la préparation d'un clafoutis pommes-nectarine en l'honneur de notre gourmand préféré.


A 12h, nous partons pour une ballade que nous annonçons simple, rapide et ombragée.

Mais il fait chaud... très chaud...l'air en est même épais. Le soleil est au zénith et l'ombre parfois absente. Le terrain est sans véritable difficultés mais monte et descend sur des sentiers assez étroits.

Armand et Éloi ont rapidement soif et nous n'avons pris qu'un litre d'eau... Ça grogne et ça gémit.

Éloi ne comprend pas: en quoi est-ce un parc naturel, et en quoi est-ce utile de monter et descendre s'il n'y a pas de cascade à voir !

Bon perso, je trouve aussi qu'on s'est fait un peu avoir pour la gentille promenade.


C'est pourtant très joli: de très hauts conifères, dont le tronc prend une teinte ocre à partir d'un tiers de leur hauteur, des troncs d'arbres morts tombés au sol tels des mikados géants et ces énormes boules rocheuses recouvertes de mousse ( elles me font penser au trolls dans La Reine des Neige, ceux qui prennent l'apparence de rochers inanimés). Le sous-bois est recouvert de myrtillers... dommage nous sommes trop avance: les myrtilles se forment tout juste.


Sur le chemin, un panneau nous enseigne que le terme technique n'est pas "rochers" mais "moraines": des rochers ont été emprisonnés dans les glaciers de l'époque et se sont érodés au fur et à mesure qu'ils avançaient. D'où leur forme ronde. Les moraines en sont les vestiges libérés.lors du dégel. Le point de vue, à 220m d'altitude, nous permet de surplomber la forêt qui s'étend à l'infini.


Au final, nous aurons mis 2h00 pour faire uniquement la grande boucle. Le footing de Sébastien relevait à mon sens plus du trail qu'autre chose!


Il est 14h mais en accord avec les garçons, nous temporisons le déjeuner afin d'aller pique-niquer à 7 km de là, au bord d'un lac où une plage permet une baignade amplement méritée.


Puis 1h45 de route nous attendront pour gagner les rives du deuxième plus grand lac de Suède.


-Aurélie-