Mercredi 28 juillet :

Dans un mois nous serons chez nous... le temps passe à vitesse grand V!

Grasse matinée jusqu'à 10h20. Ça devient une habitude mais quand on se couche à pas d'heure, on se lève à pas d'heure.

11h30 les garçons s'en donnent à coeur joie sur la plage ! Baignade et ....barrages au niveau d'une infiltration d'eau de la montagne.

L'océan me semble à 18°C: pas froid aux orteils mais on n'y rentre pas non plus sans réfléchir. 

L'eau est translucide, le sol de sable blanc est en pente douce et on a de l'eau à mi-jambes pendant assez longtemps. Une petite brise empêche d'avoir vraiment chaud mais à ras du sol, c'est divin (pour la Norvège !).

14h30, nous nous apprêtons à rentrer déjeuner quand 2 marsoins font leur apparition. C'est trop fort, le cadre s'y prête carrément !

Ils seront encore là quand on s'éloigne (enfin !) à 15h00.

Déjeuner froid sur les rochers que les garçons repartent explorer (il y a des grottes!) .

A 17h00 on sonne le rassemblement des troupes : nous avons décidé de monter en haut de la montagne qui nous fait face. Nous  verrons ainsi simultanément les plages d'Haukland et Uttakleiv et pourrons avoir une vue d'ensemble sur leurs eaux turquoises.

Évidemment, les enfants protestent un peu: on avait promis une journée plage. On leur vend un goûter au sommet et un instant plage au retour et nous obtenons un deal.

Ils ne sont vraiment pas difficiles !

Nous longeons notre plage (vik) puis celle d'Haukland, plus prisée même si on ne comprend pas pourquoi : elle est petite et rapidement à l'ombre. Le parking et le camping sont bondés et pleins de tentes ont élues domicile en haut sur l'herbe.

Le départ de la rando se fait au pied du tunnel qui mène à Uttakleiv, via l'ancienne route désormais fermée par une barrière.

Armand peine sur l'asphalte, il n'avance à rien. Sébastien craque et le prend sur ses épaules après seulement 2km!

En même temps, vu le début de la rando c'est peut-être pas plus mal : le sentier débute à D et monte aussitôt et assez sec. Le chemin est tellement pratiqué que la terre est lisse, sans accroche.

Avec Adelin et Éloi, nous faisons comme tant d'autres et coupons à travers la nature, là où de multiples sentes sont en train de naître. On y retrouve les espèces de marches naturelles et ça nous aide bien!

Passage hasardeux auprès d'une cascade puis il y a un peu de plat. Mais ce n'est que de courte durée. La montée reprend. Éloi et Adelin filent sans s'arrêter et Sébastien (avec toujours Armand vissé sur ses épaules) les suit de près.

Moi je fais comme les gens devant moi, j'y vais prudemment et en haletant.

Enfin je suis tout de même un peu fière car je double les groupes qui nous avaient doublés sur l'asphalte. Faut savoir se contenter de petites victoires !

Arrivés à 300m d'altitude, Sébastien m'attend.

Il a repéré Éloi et lui a demandé de nous attendre. Par contre pas d'Adelin !

Il a continué et est sur le flanc de la montagne en face de nous. Ça nous donne l'impression qu'il a escaladé, y a pas de sentier visible. OK c'est le chemin mais finalement on devrait peut-être s'arrêter où nous sommes avant de faire courir trop de risques à Armand !

Allez faire comprendre ça à Éloi...Si Adelin est plus haut, c'est que c'est faisable, non?!?

Nous nous séparons donc.

Sébastien m'abandonne son petit paquet et part avec Éloi rejoindre Adelin.

Sauf qu'Armand n'est pas décidé à jeter l'éponge : il est tout frais et dispo ce jeune homme baladé comme un Pacha !

Nous y allons donc à notre tour. Je lui montre les gens qui descendent et glissent sur leurs fesses, les dames qui se font aider par ces messieurs mais non non, peur de rien.

Il grimpe, mains à même le sol quand il le faut, mais prudemment et d'un bon pas. On double même un couple et ça le rend tout fier.

Les personnes que l'on croise et qui descendent, soient l'encouragent soit me recommandent d'être prudents.

Mais finalement on y parvient à ce sommet du Mannen.

Il est 18h20.

La montée en valait encore une fois le coup : la vue est à couper le souffle.

Pas tant du côté d'Uttakleiv (la plage est petite, à l'ombre, bordée par son parking...bon OK ils auront le soleil de minuit, et alors !) mais par delà notre baie d'Haukland. Une île aux sommets acérés nous fait face.

On voit également tout le sud des Lofoten, c'est génial !

Descente en 2 coups de cuillères à pot (enfin tout de même en 1h00)

Armand remonte sur les épaules de Sébastien après une chute juste avant d'entamer la descente vers l'asphalte, là où la terre est toute lisse.

30 minutes de plage, puis retour au bercail.

Déssablage d'enfants (c'est beau le sable blanc mais ça colle partout !), causette avec le voisin hollandais, apéro - oui il est tard, mais c'est mercredi ! - dîner et au lit à 22h30.

Décidément, ça devient une manie!