Jeudi 29 juillet:


Ce matin, nous avons mis le réveil à sonner (9h):le soleil brille pour la dernière fois avant de longs jours et une randonnée d'environ 6h pour 10km nous attend. Il fait 18,0°C, les shorts et t-shirts sont de mise!

Mais avant ça nous devons faire la lessive (à la main) avant que la pluie n'arrive, faire quelques courses et vider/remplir les eaux.

 Les Lofoten c'est joli mais pas toujours évident pour les camping-caristes: pas facile de trouver un endroit (gratuit et sympa) pour passer la nuit, points d'eaux rares tout comme les endroits pour vider les eaux usées.

Bref pas mal de kilomètres à parcourir.


Départ 10h30, déjà 30 minutes de retard sur le planning... qui se tranformeront en 1h de retard le temps de faire nos différents arrêts (échec pour les WC, infrastructure HS).


Malheureusement juste avant de traverser sur l'île où nous devions faire notre rando, nous y apercevons de gros nuages autour des monts que nous devions gravir et le vent souffle quasiment comme au Cap Nord.

Pas vraiment envie de grimper dans les nuages, d'autant plus qu'ils recouvrent les sommets: nous ne pourrons même pas admirer les autres sommets par dessus la mer de nuages.

Du coup changement de planning, nous partons sur une autre île afin de faire une randonnée plus petite mais où les nuages ne nous gâcheront pas la vue.


Le choix se porte sur la randonnée Svartvatnet, une randonnée familiale d'envion 4km pour 200m de dénivelé. Trop facile :)

Ben en fait, non... pas tant que ça...

Départ en traversant les hautes herbes d'un fossé le long d'une déchèterie. Cette rando est tellement peu parcourue, que les traces des randonneurs précédents ne sont pas toujours visibles (herbe écrasée) et bien sûr aucun piquet ou autre point de peinture sur les rochers. On est en Norvège quand même, là où le paysage est réputé "sauvage"! Vous vouliez quoi? De larges sentiers comme en Suède?

Du coup le 1er km se transforme en parcours d'aventure avec ses hautes herbes, rochers et marécages. Ça commence bien !

Nous atteignons tout de même le point le plus haut de notre ascension, avec une belle vue sur un grand lac en U, bordé par de hauts sommets. Nous sommes sur le haut d'une falaise que le surplombe, c'est beau et...venteux. Tellement venteux que le sac à dos délesté de son appareil photo s'envole, emmenant avec lui le plaid polaire qui servait d'écrin à notre précieux collecteur de souvenirs. Direction le ravin. Un peu plus et nos aînés suivaient le mouvement en voulant le rattraper.

Aurélie, ayant imaginé le pire, aura du mal à apprécier le reste de la balade...

C'est pourtant sympa, à plat et menant à un petit lac lové dans le creux d'une montagne. Une cascade s'y forme, alimentant le grand lac en aval.

Pause goûter et l'approche de lourds nuages gris nous font repartir dans l'autre sens.

Éloi cavale en tête et a dû mal à comprendre qu'on veuille pouvoir garder un oeil sur lui (en cas de chute). C'est qu'il a la tête dure quand il veut !


Revenus au camping-car, nous n'avons aucune idée de la suite du programme: visiter la ville de Reine (très réputée, surtout pour sa rando de la "Reinebringen"...fortement décommandée aux enfants par temps de grands vent. Elle monte tellement à pics que des marches ont été aménagée !), filer plus au sud pour prendre un ferry nous ramenant au continent, ou faire demi-tour pour passer la journée grisâtre de demain au musée viking??


Finalement, la nécessité de vidanger les WC aura le dernier mot: on remonte. L'avantage des Lofoten c'est que ce n'est pas très grand: ce ne sera pas la mer à boire de repartir dans l'autre sens.

De fil en aiguille, nous nous retrouvons sur l'aire de repos d'il y a 3 nuits, celle où les garçons ont pu faire du skate.

Ca leur convient et à nous aussi.